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Cuiabá : Porte d’entrée du Pantanal sauvage

Cuiabá – Pantanal : Mon plongeon dans le plus grand refuge sauvage du monde

L’appel du Pantanal depuis mon canapé parisien

C’était un mardi soir pluvieux de février, et là, affalé devant Netflix avec ma troisième tasse de thé, je tombe sur ce documentaire sur les jaguars du Pantanal. Vous savez, ces moments où vous regardez l’écran et vous vous dites « putain, mais qu’est-ce que je fous là ? ». À 2h17 du matin, j’étais sur le site d’Air France, carte bleue en main, en train de réserver un billet pour Cuiabá. Cuiabá ! Une ville dont j’ignorais totalement l’existence trois heures plus tôt.

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Bon, soyons honnêtes : mon Brésil mental, c’était Rio, Copacabana, peut-être l’Amazonie pour les plus aventureux. Cuiabá ? Connais pas. Et le Pantanal ? Vaguement entendu parler, quelque part entre deux documentaires Arte. Mes préjugés de Parisien étaient bien ancrés : le Brésil, c’est les plages, la samba et les favelas. Point.

Sauf que voilà, dix jours sur place en septembre 2024 m’ont complètement retourné le cerveau. J’ai découvert que l’observation de la faune, c’est 10% de chance, 90% de patience et 100% de crème anti-moustiques (oui, les maths pantaneiras sont spéciales). J’ai vu des jaguars – mais pas du tout où je pensais. J’ai appris que la déconnexion forcée peut être libératrice, même si elle m’a d’abord foutu une angoisse terrible. Et surtout, j’ai compris que le Pantanal, c’est bien plus qu’un zoo grandeur nature : c’est un écosystème d’une complexité folle, où l’homme fait partie de l’équation depuis des siècles.

Spoiler alert : vous allez probablement finir comme moi, à regarder vos photos de caïmans en boucle et à planifier votre retour avant même d’avoir défait vos bagages.

Cuiabá, cette capitale que personne ne connaît (et c’est bien dommage)

Première impression : « Mais où je suis tombé ? »

L’aéroport Marechal Rondon, c’est déjà un choc. Ultra-moderne, climatisé, avec cette efficacité brésilienne qui surprend toujours. Et puis tu sors, et là… waouh. Cuiabá s’étale à perte de vue, cette métropole de 1,3 million d’habitants (3,2 avec l’agglomération) qui surgit au milieu du cerrado comme un mirage urbain. Ma première réaction, très française : « C’est ça, la porte du Pantanal ? »

En fait, après trois jours sur place, j’ai complètement changé d’avis. Cuiabá a cette énergie particulière des villes-carrefours, ces endroits où l’agrobusiness côtoie l’écotourisme, où les 4×4 rutilants stationnent devant des échoppes d’artisanat local. Les Cuiabanos vivent cette dualité au quotidien : costard-cravate le matin pour gérer les exportations de soja, bottes de brousse le soir pour observer les oiseaux dans leur jardin.

Le contraste m’a frappé dès le premier jour. D’un côté, cette urbanisation galopante avec ses centres commerciaux climatisés et ses embouteillages dignes de São Paulo. De l’autre, cette proximité incroyable avec la nature sauvage. Depuis le centre-ville, en 40 minutes de voiture, vous êtes dans le Pantanal. Quarante minutes ! À Paris, en 40 minutes, on arrive à peine à Roissy.

Les incontournables (selon mon expérience de terrain)

Le centre historique mérite qu’on s’y attarde, contrairement à ce que disent certains guides. La Casa do Artesão, dans une ancienne demeure coloniale, m’a scotché. J’y ai passé deux heures à discuter avec Benedito, un sculpteur sur bois qui travaille exclusivement des essences locales. Il m’a expliqué sa vision du Pantanal : « Chaque arbre raconte l’histoire des crues, monsieur Louis. Regardez ces cernes, là… 2011, grande inondation. Là, 2016, sécheresse terrible. »

Le Mercado do Porto, c’est l’âme populaire de Cuiabá. Fruits exotiques, artisanat, et surtout ce fameux pacu grillé qui allait devenir mon obsession culinaire. C’est là aussi que mon forfait international a lâché pour la première fois – premier avant-goût de la déconnexion qui m’attendait dans le Pantanal.

L’Arena Pantanal vaut le détour même sans match. Cette architecture de vaisseau spatial posé au milieu de la ville, c’est du grand spectacle. Depuis les gradins supérieurs, vue panoramique garantie sur Cuiabá et ses environs. Par temps clair, on aperçoit même les premiers reliefs de la Chapada dos Guimarães.

Et puis il y a cette ambiance particulière des fins d’après-midi cuiabanos. Vers 17h, quand la chaleur retombe, la ville se réveille. Terrasses qui se remplissent, musique qui sort des bars, cette douceur de vivre tropicale que nous autres, Européens du Nord, on a du mal à saisir au début.

Direction le Pantanal : entre logistique et lâcher-prise

Le choix crucial de la base d’exploration

Première galère de voyageur moderne : choisir sa base. Poconé, Barão de Melgaço, Miranda… Après avoir épluché quinze sites web, trois forums spécialisés et regardé je ne sais combien de vlogs YouTube (merci la procrastination productive), j’ai opté pour Poconé, à 120 kilomètres de Cuiabá.

Pourquoi Poconé ? D’abord parce que c’est le point de départ de la fameuse Transpantaneira, cette route mythique qui s’enfonce sur 147 kilomètres dans le Pantanal. Ensuite parce que les pousadas y sont plus accessibles financièrement que du côté de Miranda, plus touristique. Et enfin, parce que João, le guide que j’avais contacté via une connaissance, était basé là-bas.

Erreur classique que j’ai failli commettre : ne pas réserver de pousada en avance. En septembre, c’est la haute saison d’observation – saison sèche oblige. J’ai failli dormir dans ma Volkswagen Gol de location, ce qui aurait été… sportif, vu la taille du véhicule et la mienne (1m85 pour info).

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Astuce économique testée : Les pousadas familiales coûtent 40% moins cher que les éco-lodges internationaux. La Pousada Araras, où j’ai finalement posé mes bagages, facturait 180 reais la nuit en pension complète, contre 450 reais dans certains lodges « premium ». Et franchement, le contact avec Dona Maria et sa famille valait tous les spas du monde.

Transport et réalités du terrain

La route Transpantaneira, parlons-en. Cent quarante-sept kilomètres de piste avec 122 ponts en bois. Mon GPS Waze a perdu le signal au bout de 20 kilomètres, heureusement que j’avais téléchargé les cartes offline sur Maps.me. Première leçon du Pantanal : la technologie, c’est bien, mais ça ne remplace pas la préparation old-school.

Cette déconnexion forcée m’a fait réaliser à quel point on dépend de nos applis. Plus de Spotify, plus de WhatsApp, plus de vérification compulsive des mails. Libérant et angoissant à la fois. Libérant parce que, pour la première fois depuis des mois, j’étais vraiment présent, concentré sur la route, sur les paysages qui défilaient. Angoissant parce que… bon, on est des urbains connectés, quoi. L’absence de réseau, ça nous fout une petite panique existentielle.

Conseil sécurité que j’ai appris à mes dépens : Toujours partir avec le plein d’essence plus un jerrycan de secours. J’ai croisé deux voitures en panne sur la Transpantaneira, et la station suivante était à 80 kilomètres. Dans le Pantanal, l’autonomie, c’est vital.

La route elle-même, c’est un spectacle permanent. Dès les premiers kilomètres, les caïmans se prélassent au soleil, les hérons chassent dans les mares temporaires, les caracaras (rapaces locaux) surveillent le territoire depuis les poteaux télégraphiques. J’ai mis trois heures pour faire 60 kilomètres le premier jour, tellement je m’arrêtais pour photographier.

L’art de choisir son guide

João, 47 ans, guide depuis quinze ans, m’a expliqué dès notre première rencontre que « voir des animaux, c’est comme la pêche – il faut savoir attendre et comprendre les signes ». Cette phrase, je l’ai comprise au bout du troisième jour seulement.

Les tarifs réalistes pour un guide expérimenté : comptez 200 à 300 reais par jour. Les « moins chers » qu’on trouve sur internet sont souvent des intermédiaires qui sous-traitent à des guides débutants. João m’a raconté qu’il avait vu des touristes repartir déçus parce qu’ils avaient économisé 50 reais sur le guide et raté toutes les observations intéressantes.

Un bon guide pantaneiro, c’est quelqu’un qui connaît les habitudes de chaque espèce selon la saison, qui sait lire les traces, qui comprend les cris d’alarme des oiseaux. João pouvait prédire la présence d’un jaguar rien qu’en observant le comportement des capybaras. Magique.

Safari photo dans le Pantanal : entre mythe et réalité

Mes attentes vs la réalité du terrain

Bon, soyons cash : j’avais le syndrome Disney. Vous savez, cette attente irréaliste de voir des animaux partout, comme dans les documentaires où chaque plan révèle une nouvelle espèce. La réalité du premier jour : six heures de route pour apercevoir trois caïmans endormis et un toucan qui s’est barré avant que je sorte l’appareil photo.

J’étais déçu, voire un peu frustré. « J’ai fait 10 000 kilomètres pour ça ? » Heureusement, João a senti mon désarroi : « Monsieur Louis, le Pantanal, il faut l’apprivoiser. Vous voulez tout voir tout de suite, mais les animaux, ils ont leur rythme. »

Le Pantanal enseigne l’humilité, c’est certain. J’ai passé deux heures immobile dans un affût improvisé pour photographier un martin-pêcheur géant qui a fini par partir au moment où j’ai éternué. Deux heures ! À Paris, en deux heures, je fais mes courses, je bois un café et je regarde un épisode de série.

Mais voilà le truc magique : plus on observe, plus on voit. Le quatrième jour, j’identifiais les cris d’oiseaux, je repérais les traces fraîches dans la boue, je comprenais les signes annonciateurs d’activité animale. Cette progression, cette éducation du regard, c’est peut-être ce qui m’a le plus marqué.

Les stars du Pantanal (et comment les approcher)

Les jaguars, parlons-en. Contrairement aux idées reçues (et aux conseils de certains guides), mes meilleures observations ont eu lieu sur la rivière des Trois Frères, pas sur la Transpantaneira. João m’avait emmené en bateau, navigation silencieuse entre les méandres bordés de végétation dense.

Le moment magique : une femelle jaguar avec son petit, observés pendant 45 minutes depuis notre embarcation. João a coupé le moteur à 50 mètres – respect absolu de l’animal et de son territoire. La femelle nous a regardés, a évalué le danger (inexistant), et a continué à enseigner la chasse à son petit. Quarante-cinq minutes de pur privilège, d’émotion brute.

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Les caïmans yacarés sont omniprésents mais fascinants. J’ai appris à distinguer les mâles dominants (plus gros, plus agressifs, territoriaux) des jeunes qui se cachent dans la végétation. Les femelles avec leurs petits sont particulièrement photogéniques – ces bébés caïmans qui grimpent sur le dos de maman, c’est d’un mignon terrible.

Côté oiseaux, le spectacle est permanent :
Jabiru (cigogne géante) : impossible à rater avec son envergure de 2,5 mètres. Majestueux, élégant, et pas farouche du tout.
Ara hyacinthe : plus rare, j’en ai vu six en une semaine. Ces perroquets bleu cobalt sont un symbole du Pantanal.
Héron cocoi : chasseur élégant, très photogénique, surtout au lever du soleil quand la lumière est dorée.

Matériel photo et conseils pratiques

Équipement testé sur le terrain : Un téléobjectif 400mm minimum est recommandé. Mon 200mm était vraiment limite pour les oiseaux éloignés. J’ai compensé avec beaucoup de recadrage en post-traitement, mais la qualité en souffre.

Astuce économique découverte sur place : Location d’objectifs chez « Foto Pantanal » à Cuiabá – 150 reais la semaine pour un 400mm Canon. Ça vaut le coup si vous n’avez pas envie d’investir dans du matériel que vous n’utiliserez qu’une fois.

Réalité technique : Les batteries se vident deux fois plus vite avec l’humidité. Toujours avoir des batteries de secours dans un sac étanche. J’ai aussi découvert que les cartes mémoire n’aiment pas les variations de température – une de mes cartes a lâché au bout de trois jours.

Et puis il y a cette lumière pantaneira, dorée, presque irréelle en fin de journée. Entre 16h et 18h, c’est magique pour la photo. Les animaux sont plus actifs, les couleurs explosent, l’ambiance devient mystique.

Immersion culturelle : vivre au rythme pantaneiro

Rencontres avec les pantaneiros

Seu Manoel, éleveur de 68 ans rencontré à la Fazenda São José, m’a expliqué la cohabitation séculaire entre bétail et faune sauvage. « Le Pantanal nous nourrit depuis toujours, monsieur Louis. Nos grands-pères savaient déjà qu’il faut respecter les cycles de l’eau, les territoires des animaux. On élève nos bœufs, mais on partage l’espace. »

Cette phrase m’a fait réfléchir. Mon regard de citadin sur l’élevage extensif a complètement évolué. Ici, ce n’est pas de l’exploitation intensive, c’est un équilibre écologique vieux de plusieurs siècles. Les fazendeiros (éleveurs) pantaneiros ont développé des pratiques durables par nécessité : le Pantanal inondé six mois par an ne pardonne pas les erreurs.

« Quand l’eau monte, on s’adapte. Quand elle baisse, on s’adapte. » Cette philosophie pantaneira face aux crues annuelles m’a marqué. Nous autres, urbains, on veut contrôler, prévoir, maîtriser. Eux ont appris à composer avec les éléments.

J’ai aussi rencontré Carla, biologiste de 34 ans qui étudie les populations de jaguars depuis dix ans. « Le tourisme d’observation, c’est notre meilleur allié pour la conservation, m’a-t-elle expliqué. Mieux vaut mille visiteurs conscients que dix mille inconscients. » Sa recherche sur le GPS-collaring des jaguars femelles m’a passionné – on suit leurs déplacements en temps réel pour comprendre leurs territoires de chasse.

Gastronomie locale et découvertes culinaires

Le pacu assado (pacu grillé) est devenu mon obsession. Ce poisson d’eau douce, cousin du piranha mais végétarien, a une chair délicate qui change complètement de la cuisine côtière brésilienne. Dona Maria, de ma pousada, le préparait avec des épices locales que je n’ai jamais réussi à identifier.

Le pintado grelhado (surubim grillé) et la farofa de banana m’ont aussi conquis. Cette farofa sucrée-salée, accompagnement typique, apporte une texture et des saveurs qu’on ne trouve nulle part ailleurs.

Moment convivial inoubliable : churrasco improvisé avec João et deux autres guides après une journée d’observation. Ils m’ont appris à faire griller le pacu avec des épices locales, à boire la caipirinha de cajú (fruit de cajou), à apprécier cette convivialité brésilienne si particulière.

Enjeux contemporains et tourisme responsable

Ma discussion avec Carla sur l’impact du tourisme m’a ouvert les yeux. « Le défi, c’est de développer un tourisme qui bénéficie aux communautés locales sans dégrader l’écosystème », m’a-t-elle expliqué. Certains opérateurs internationaux captent tous les bénéfices sans rien reverser aux pantaneiros.

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Approche éthique moderne : Choisir des opérateurs qui reversent une partie des bénéfices aux communautés locales. La Pousada Araras où j’ai séjourné finance une école primaire et emploie exclusivement des guides de la région. Ces détails font la différence.

Le changement climatique impacte déjà le Pantanal. Les cycles de crue deviennent imprévisibles, certaines espèces modifient leurs habitudes. « Dans dix ans, le Pantanal que vous découvrez aujourd’hui aura changé », m’a confié Seu Manoel. Cette urgence donne encore plus de sens à ces voyages d’observation responsables.

Conseils pratiques pour réussir son séjour

Quand partir et combien de temps

Saisons expliquées par l’expérience :
Saison sèche (mai-septembre) : Meilleure visibilité, routes praticables, mais animaux plus dispersés. C’est la période que j’ai choisie, et je ne regrette pas.
Saison des pluies (octobre-avril) : Concentrations d’animaux autour des points d’eau, mais accès difficile et moustiques infernaux.

Durée optimale : Minimum cinq jours pour commencer à s’imprégner du rythme pantaneiro. Mes dix jours étaient parfaits pour alterner observation intensive et moments de repos contemplatif.

Budget réaliste et astuces testées

Coûts détaillés (septembre 2024) :
Vol Paris-Cuiabá : 800-1200€ selon la compagnie et la saison
Pousada familiale : 150-200 reais/nuit en pension complète
Guide expérimenté : 250 reais/jour
Location voiture : 80 reais/jour (indispensable)
Essence : Prévoir 200 reais/semaine
Repas hors pousada : 25-40 reais

Total réaliste pour 10 jours : 2500-3000€ tout compris depuis Paris.

Préparation santé et équipement

Vaccins recommandés : Fièvre jaune obligatoire, hépatites A et B conseillées. J’ai fait le point avec mon médecin deux mois avant le départ.

Pharmacie pantaneira :
– Répulsif puissant (minimum 30% DEET)
– Crème solaire indice 50+
– Antidiarrhéique (indispensable)
– Antihistaminique pour les piqûres
– Paracétamol/ibuprofène

Équipement testé :
– Vêtements longs et clairs (protection moustiques)
– Chaussures de marche étanches
– Poncho de pluie (même en saison sèche)
– Lampe frontale puissante
– Sac étanche pour le matériel photo

Applications et connectivité

Apps indispensables :
Maps.me : Cartes offline, vitales dans le Pantanal
Merlin Bird ID : Identification des oiseaux par leurs cris
Google Translate : Mode hors ligne pour le portugais
XE Currency : Conversion real/euro

Réalité connectivité : Réseau inexistant sur la Transpantaneira. Certaines pousadas ont WiFi, mais débit très faible. Prévenir famille/travail de cette déconnexion forcée.

Le Pantanal m’a transformé. Cette immersion dans un écosystème préservé, ces rencontres avec une culture pantaneira authentique, cette leçon d’humilité face à la nature sauvage… Je suis parti avec mes préjugés de Parisien pressé, je suis revenu avec une vision différente du voyage, de la nature, du temps qui passe.

Alors oui, Cuiabá mérite qu’on s’y arrête. Oui, le Pantanal vaut largement l’Amazonie pour l’observation de la faune. Et non, vous ne reviendrez pas indemne de cette expérience. Préparez-vous à regarder vos photos de caïmans pendant des mois et à planifier votre retour avant même d’avoir rangé vos jumelles.


À propos de l’auteur : Louis est un créateur de contenu passionné avec des années d’expérience. Suivez pour plus de contenu de qualité et d’informations.

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